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Diagnostic Amiante
Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)
Etat des Risques Pollution (ERP)
L’ancienne manufacture des allumettes d’Aubervilliers, dont la cheminée est toujours existante, est aujourd’hui occupée par l’INP, les services municipaux, des services administratifs et un groupe scolaire.
Bien qu’un vendeur ou bailleur ait la possibilité de pratiquer quelques diagnostics immobiliers lui-même, HEYDIAG vous recommande de ne pas les faire afin d’éviter d’engager votre responsabilité en cas d’erreur.
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Aubervilliers (prononciation française : [obɛʁvilje] (À propos de cette liste de sons)) est une commune du département de la Seine-Saint-Denis, en Île-de-France, dans la banlieue nord-est de Paris, en France. Les habitants de la commune sont appelés Albertivillariens ou Albertivillariennes[2].
Contenu
Géographie
Localisation
Aubervilliers dans l’agglomération parisienne.
Aubervilliers est l’une des trois communes de la Plaine Saint-Denis, à 7,2 km au nord-est du centre de Paris.
Le canal Saint-Denis traverse la commune du côté ouest, du nord au sud.
Transports et communications
Aubervilliers est une commune proche de Paris et dispose de nombreux moyens de transport dont : l’autoroute A86 de l’Ile-Saint-Denis à l’ouest à Drancy à l’est avec la sortie 9 à la limite nord de la commune, la route nationale N301 de Stains au nord et rejoignant le périphérique parisien au sud, la D20 de Gennevilliers à l’ouest, la D27 de Bobigny à l’est, et la D115 de Pantin au sud-est. Le périphérique de Paris se trouve juste à l’extérieur de la limite sud de la commune et il y a deux voies d’accès : par la Porte d’Aubervilliers et par la Porte de la Villette. Ces routes permettent d’accéder facilement au réseau de routes et d’autoroutes autour de Paris ainsi qu’aux aéroports du Bourget et Charles de Gaulle.
La place était autrefois desservie par de nombreux tramways. La ligne AR (Aubervilliers – République), la ligne de la Compagnie des tramways de Paris et du département de la Seine (TPDS) et bien d’autres s’y terminaient autrefois.
…ainsi qu’un tramway électrique Impérial de la TPDS qui circulait sur la ligne Place de la République – Gare de l’Est – Cimetière parisien – Quatre Chemins – Aubervilliers [4].
Le Canal Saint-Denis à Aubervilliers
Le canal Saint-Denis avait autrefois d’importants ports fluviaux et il y avait le chemin de fer Paris-Hirson et un chemin de fer industriel pour Saint-Denis/Aubervilliers qui desservait la Plaine Saint-Denis.
Les transports publics dans la commune
Gare de La Courneuve-Aubervilliers
Le RER passe par le nord de la commune et la gare de La Courneuve-Aubervilliers, située juste au nord de la commune sur la N301, dessert Aubervilliers. Il existe également deux stations de métro à la frontière sud-ouest, sur l’avenue Jean-Jaurès : Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins à l’angle de l’avenue de la République, et le Fort d’Aubervilliers à l’angle de l’avenue de la Division Leclerc.
Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins sur la ligne 7 du métro
La commune est desservie par :
Métro de Paris Ligne 7 Métro de Paris Métro de Paris Ligne 7 : stations Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins et Fort d’Aubervilliers ;
Seize lignes de bus : (BUS) RATP 35 134 139 150 152 170 173 234 239 249 250 302 330 512 (BUS) RATP N42 N43 ;
Gare de La Plaine-Stade de France : RERRER B jusqu’à Saint-Denis et Aubervilliers ;
Gare de La Courneuve – Aubervilliers : RERRER B situé sur la commune de La Courneuve à environ 1 km au nord de la limite de la commune.
par la Paris Métro Ligne 12 Paris Métro Paris Métro Ligne 12 depuis le 18 décembre 2012 avec l’ouverture de la station Front Populaire et à terme, en 2017, il y aura la station Mairie d’Aubervilliers et aussi la nouvelle station Aimé Césaire près du Canal Saint-Denis. A partir de 2019, elle est en construction.
Ligne 3b du tramway d’Île-de-France Tramways en Île-de-FranceÎle-de-France Ligne 3b depuis le 15 décembre 2012 avec l’ouverture de la Porte d’Aubervilliers située en région parisienne à proximité de la commune.
Communes et localités voisines
Urbanisme
Morphologie urbaine
Les quartiers ou districts principaux de la commune sont :
Quatre-Chemins ;
Quarante-Cinq à La Villette ;
Maladrerie (et ses 800 logements qui forment une zone urbaine sensible ou ZFU) ;
Pont-Blanc/Vallès/Hemet (l’agglomération est appelée Vallès la Frette) ;
Landy (répartie entre Aubervilliers et Saint-Denis) ;
Cité Crèvecœur (lotissement de Crèvecœur) ;
Cité du 112 ;
Cité République (nom officiel) (Cité de la République) ;
Sadi-Carnot ;
Les Presles ;
Cité Heurtault (Cité Heurtault) ;
Les Fleurs ;
Cité Gabriel-Péri (EState du logement Gabriel-Péri) ;
Les Fusains ;
Carré de roses ;
Le fort.
Aciérie de Longwy près du canal Saint-Denis au début du XXe siècle.
Toponymie
La ville est mentionnée sous la forme latinisée Albertivillare en 1059[6], d’où le nom d’Albertivillarien donné à ses habitants.
Le nom de lieu -villiers (variante de -villier, -villers, -viller, venant du bas latin villare, dérivé de villa – signifiant progressivement « ferme », « village », puis « ville ») est un appellatif caractéristique des domaines agricoles à l’époque mérovingienne et carolingienne. La première partie est le nom personnel germanique Adalbertus dont sont dérivés les noms Albert (forme anglaise) et Aubert (forme française) et qui est également devenu un nom de famille. Il est homonyme d’un hameau de Seine-et-Marne, Aubervilliers, et Auberville en Normandie (les autres s’expliquent par le nom personnel vieux norrois Osbern donnant à Auber, le nom d’une famille normande).
Histoire
Fonts baptismaux de l’église Notre-Dame-des-Vertus.
Origines
Comme de nombreuses communes de la périphérie, la ville a longtemps été une zone rurale. Anciennement connu sous le nom de Notre-Dame-des-Vertus, le village était situé dans une plaine qui produisait les meilleurs légumes des environs de Paris.
Le Moyen Âge
Aubervilliers apparaît pour la première fois dans les archives en 1059 sous le nom d’Albertivillare, qui signifie « domaine d’Adalbert ». L’année suivante, Henri Ier en fait don au prieuré de Saint-Martin-des-Champs. En 1111, les serfs sont libérés à Aubervilliers. En 1182, le prieuré de Saint-Martin-des-Champs, situé à Paris, accorde aux bouchers parisiens le droit de faire paître librement leur bétail dans les champs après la récolte. En 1221, Guillaume Bateste, seigneur de Franconville, devient le premier seigneur de Vivier les Aubervilliers. L’église, qui au début du XIIIe siècle dépendait d’une des paroisses de Saint-Denis, devint bientôt célèbre pour l’apparition miraculeuse d’une image de la Vierge[7].
En 1336, le Père Jacques Du Breul, prieur de l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés, rapporte le miracle de la pluie : Une jeune fille occupée à préparer des fleurs pour orner la statue de la Vierge dans l’église a vu son visage ruisseler de larmes lorsque la pluie a commencé à tomber sur les récoltes desséchées. En 1338, le roi de France Philippe VI et sa reine se rendent à Aubervilliers pour visiter l’image. De 1340 à 1792, les gens de Paris et de ses environs s’y rendent en masse chaque année. En 1402, Michel de Laillier, Seigneur d’Ermenonville, devient Seigneur de Vivier les Aubervilliers. En 1429, la ville est occupée par les Anglais mais est reprise par Michel de Laillier en 1436. Louis XI s’y rend en novembre 1474 dans la maison de Pierre L’Orfèvre, nouveau seigneur de Vivier jusqu’en août 1478. L’image de la Vierge en plomb que le roi portait sur son chapeau était une représentation de celle d’Aubervilliers.
En 1531, la seigneurie de Vivier les Aubervilliers est vendue à la famille Montholon qui la conservera jusqu’en 1779. La façade et le clocher de l’église ont été construits sous le règne d’Henri II. Les guerres civiles que les Armagnacs ont provoquées en France ont entraîné la destruction du village mais l’aumône abondante des nombreux pèlerins venus de tous côtés a permis une reconstruction rapide. Le 10 novembre 1567, la bataille de Saint-Denis se déroule sur la Plaine Saint-Denis entre l’armée catholique d’Anne de Montmorency et les troupes protestantes du Prince de Condé.
Henri IV séjourne à Aubervilliers pendant le siège de Paris en 1590.
De la Renaissance au XVIIIe siècle
La visite de Louis XIII en 1613, puis à nouveau en 1614 et 1628, a permis le développement du pèlerinage à Notre-Dame des Vertus. Jacques Gallemant, curé d’Aubervilliers, permet à une communauté d’Oratoriens de s’installer à Aubervilliers en 1618. Ils prirent en charge l’église Notre-Dame-des-VertusLogo monument historique – rouge sans texte.svg[8] et développèrent un important pèlerinage autour de la statue de la Vierge d’Aubervilliers. L’installation dès 1622 d’une « Maison de Notre-Dame des Vertus » par les Oratoriens de Jean de Bérulle puis son extension progressive tout au long du XVIIe siècle font d’Aubervilliers un centre important de la spiritualité catholique française. Des penseurs, des « fidèles pieux et célèbres » tels que François de Sales, Vincent de Paul, Jean Eudes (il y resta deux ans), Jean-Jacques Ollier, Jean-Baptiste de La Salle, le philosophe Nicolas Malebranche, et le fils du grand Jean Racine – le poète Louis Racine – y participèrent à un pèlerinage et en revinrent. À la fin du XVIIe siècle et dans la première moitié du XVIIIe siècle, la Maison des Oratoriens d’Aubervilliers devient un « bastion » de la dissidence janséniste.
En 1649, pendant la Fronde, Aubervilliers tombe dans la misère. Les récoltes sont détruites, la mort règne et la population diminue. On compte 125 morts en 1652 pour une population d’environ 1 500 habitants. Néanmoins, la petite ville renaît, bien que jusqu’au XIXe siècle, elle soit peuplée d’agriculteurs. La proximité des marchés de Paris favorise le maraîchage, notamment sur la plaine de Vertus, célèbre pour ses oignons et ses légumes variés[9] L’existence de la ferme Mazier, située au 70 rue Heurtault, est attestée par un document en 1699.
I
Révolution et Empire français
Le 12 août 1787 a lieu la première réunion de l’assemblée municipale d’Aubervilliers. En 1789, une liste de doléances, plaintes et remontrances fut rédigée par Mesme Monard, le curé de la paroisse, et l’un des dirigeants contre les Oratoriens. Le 24 janvier 1790, l’élection du premier maire d’Aubervilliers a lieu : Nicolas Lemoine est élu. En 1792, les limites de la commune d’Aubervilliers sont délimitées.
Pendant les guerres napoléoniennes, la plaine d’Aubervilliers est, en 1814 et 1815, le théâtre d’une bataille sanglante entre les troupes françaises et les Prussiens qui la prennent et la reprennent à plusieurs reprises. Les soldats français ont été dépassés par le nombre et ont finalement été contraints de l’abandonner.
De la restauration à la Commune de Paris
Batterie prussienne visant Paris lors de l’insurrection de la Commune de Paris au Fort d’Aubervilliers. Liébert a tiré.
Aubervilliers en 1888. Carte de l’état-major.
L’usine Nationale au début du XXe siècle
Intérieur de l’usine Nationale
Le 13 mai 1821, le canal Saint-Denis est ouvert. En 1832, une épidémie de choléra décime la population. En 1840, une usine est créée pour fabriquer du savon à partir de résine. Le Fort d’Aubervilliers est construit en 1843 – il fait partie du mur de Thiers, ouvrage autorisé en 1840 par Adolphe Thiers pour protéger Paris et, le cas échéant, pour mater ses rébellions en formant une ceinture allongée autour de Paris. Il a été utilisé pour la répression de la Commune de Paris. Le terrain du fort et ses environs font partie de la commune d’Aubervilliers. En 1861, le Marché Central est créé.
Le 1er janvier 1860, la ville de Paris est agrandie par l’annexion des communes voisines. À cette occasion, une petite partie de la commune d’Aubervilliers a été annexée à la ville de Paris. Dans le même temps, la commune de La Chapelle-Saint-Denis est dissoute et divisée entre la ville de Paris, Aubervilliers, Saint-Denis et Saint-Ouen. Aubervilliers reçoit une petite partie du territoire de La Chapelle-Saint-Denis.
La révolution industrielle et l’expansion de Paris modifient radicalement la situation à Aubervilliers. Des industries s’installent au bord du canal. Le 6 octobre 1862, le baron Hainguerlot commence l’exploitation des magasins généraux de Saint-Denis. En 1866, il s’installe à Aubervilliers. En 1866, Saint-Gobain achète à John Frédéric Boyd une usine de fabrication d’acide sulfurique située rue du Landy. Le 12 septembre 1867, Dame Lequin[10] commence à exploiter une usine d’allumettes au lieu-dit La Motte, rue du Vivier[11].
Pendant le siège de Paris en 1870, le gouvernement municipal s’est réfugié à Paris au 20 boulevard de Strasbourg. Au début de 1877, un tramway est arrivé dans le centre ville. En 1879, la boyauderie de M. Jacquart est créée[12], puis rachetée par Witt SA, un boyaudier de La Courneuve. L’ensemble est racheté en 1921 par l’établissement Wanner qui fabrique des matériaux isolants : céramique, plâtre et tuiles de liège. Le 18 juin 1897, une usine de fabrication de graisses (huiles et graisses industrielles) est créée sur le chemin Haut de St Denis à Aubervilliers [13] et restera en activité jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. En 1898, un dépôt de tramways est construit à l’angle de l’avenue de la République n° 30 et de la rue du Midi [14].
La Belle Époque de la Seconde Guerre mondiale
À la fin du XIXe siècle, la vie de la petite ville était déjà étroitement liée à l’industrialisation naissante. Des gens venus de Belgique, de Lorraine, d’Alsace, de Bretagne, d’Espagne et d’Italie sont arrivés par vagues successives. Cette capacité d’absorption et de brassage des populations est caractéristique de l’histoire de la commune. Les travailleurs viennent s’installer dans les banlieues qui sont moins chères qu’à Paris. Depuis, Aubervilliers est une ville multiculturelle où vivent plus de 70 nationalités.
Pendant des décennies, les grandes industries ont façonné l’identité de la ville.
Le quartier des Quatre-Chemins, à cheval sur la frontière entre Aubervilliers et Pantin, a été péjorativement surnommé La Petite Prusse en raison des nombreux immigrants venus travailler dans la verrerie Saint-Gobain – créée en 1866 au bord du canal. L’identité du quartier les a conduits à demander en vain le statut de commune de plein exercice à la fin du XIXe siècle[15].
Résumé des événements
15-16 avril 1900 : l’incendie de l’église.
1908 : installation de l’émaillerie Edmond Jean.
1923 : Pierre Laval devient maire d’Aubervilliers, jusqu’en 1944[16].
1927 : Construction du bureau de poste principal, rue Achille-Domart.
1929 : Construction de 186 logements bon marché et de 4 magasins par la Société Anonyme d’HBM d’Aubervilliers sur l’avenue Jean-Jaurès, en face du Fort.
1931 : Construction de 110 logements bon marché et de 4 magasins par l’Office public d’HBM d’Aubervilliers, rue de la Goutte d’Or et rue Bordier. Fin des travaux du Stade municipal Auguste Delaune.
1944 : la division Leclerc est stationnée sur la route nationale 2[17] Charles Tillon devient maire.
Période contemporaine
1948 : Construction de 142 logements à Pont Blanc.
1953 : Le maire Charles Tillon démissionne, Émile Dubois le remplace ; 19 avril : construction par le groupe HLM des Prés Clos ; 14 juillet : livraison du domaine Ethel et Julius Rosenberg, avenue du Président Roosevelt.
18 juillet 1954 : construction de 37 logements au 37, rue des Grandes-Murs.
1957 : à la suite du décès du maire Émile Dubois, André Karman devient maire.
1958 : Construction du Domaine Gabriel-Peri.
15 mai 1965 : livraison du Domaine Maurice Thorez au 21 rue des Cités.
1969 : construction du Domaine de la République situé au 64-68 Avenue de la République.
Dans la nuit du 1er au 2 janvier 1970, cinq Africains sont retrouvés morts d’asphyxie dans une résidence de travailleurs migrants, à cause d’un système de chauffage improvisé. Ce drame a eu un fort impact et a donné lieu à un débat animé sur l’immigration et les conditions de vie dans les résidences des travailleurs migrants. Malgré un appel à la vie privée lors des funérailles du 10 janvier, il y a eu une éruption de manifestants de la Gauche prolétarienne et de personnes comme Kateb Yacine, Jean-Paul Sartre, et Michel Rocard. Le bidonville d’Aubervilliers a été visité deux jours plus tard par le Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, suivi d’un débat télévisé controversé le 14 janvier sur Les Dossiers de l’écran. Ce drame a marqué durablement la représentation de l’immigration dans l’imaginaire collectif français[18].
1972 :, le bidonville d’Aubervilliers sur le Chemin de Halage le long du canal près du pont de Stains disparaît complètement.
1974 : La Tour La Villette est un exemple d’architecture contemporaine.
1978 : Rénovation du quartier de la Maladrerie.
1979 : Inauguration des stations de métro parisien d’Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins et du Fort d’Aubervilliers.
1984 : À la mort du maire André Karman, Jack Ralite devient maire.
La construction du Stade de France au nord de la commune en 1998 est un élément stimulant dans la plaine de Saint-Denis. Avec ses 750 hectares en périphérie de Paris, la plaine de Saint-Denis couvre un tiers d’Aubervilliers et s’étend sur Saint-Denis et Saint-Ouen. Depuis le début des années 2000, ce territoire, qui était l’une des plus grandes zones industrielles d’Europe, est en pleine mutation et devrait accueillir le Campus Condorcet à la fin des années 2010.
En 2014, la commune a reçu « deux fleurs » du Conseil national des villes et villages fleuris dans le cadre du Concours des villes et villages fleuris[19].
L’Association d’amitié franco-chinoise a déclaré que de novembre 2015 à août 2016, plus de 100 Chinois de souche avaient été dévalisés à Aubervilliers. Chaoling Zhang (张朝林 Zhāng Cháolín), 49 ans, battu lors d’un vol, est mort le 16 août 2016[20].
Heraldry
Armoiries d’Aubervilliers
Les armoiries d’Aubervilliers sont blasonnées : [21]
Parti coupé en pal, au 1 de gueules, à 3 besants d’or en pal ; au 2 d’argent, à une flèche de sable en pal.
En 1790, l’assemblée municipale d’Aubervilliers fait graver un sceau ovale (conservé aux Archives nationales), représentant, avec les armes de France, un soleil et un lion passant. Si celui-ci a été retenu par la Commission d’héraldique urbaine de la Seine et proposé en 1942 comme symbole de la commune, la municipalité a préféré les armes ci-dessus, évoquant la Compagnie des Chevaliers de l’Arc, qu’elle utilisait depuis la fin du XIXe siècle.
Politique et administration
Aubervilliers
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du département de la Seine. La redistribution des anciens départements de la Seine et de la Seine-et-Oise a eu pour conséquence que la commune est devenue partie intégrante de la Seine-Saint-Denis après le transfert administratif entré en vigueur le 1er janvier 1968.
Aubervilliers est la seule commune du canton d’Aubervilliers, créée en 2015. Elle est l’une des 9 communes de l’arrondissement de Saint-Denis.
Tendances politiques et résultats
Ambox courant rouge Asie Australie.svg
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Lors des élections municipales de 2008, le PS est arrivé premier au premier tour du 9 mars 2008 mais a perdu contre la liste du PCF. Malgré les accords nationaux pour renoncer au profit de la liste de gauche la mieux placée, la liste PS dirigée par Jacques Salvator a été maintenue au second tour[22] et a remporté l’élection avec 41,48% des voix contre la liste du maire sortant, Pascal Beaudet (PCF), l’UMP et le MoDem[23].
En mars 2011, lors des élections cantonales (canton d’Aubervilliers-Est), Pascal Beaudet (PCF, PG, GU, ZIP, Fédéré) a de nouveau mené le premier tour (30,9 %) dans un contexte de taux d’abstention record (72,3 %)[24]. Le candidat socialiste a de nouveau poursuivi au second tour, comme en 2008, mais cette fois-ci, Pascal Beaudet a remporté l’élection au second tour (50,76 %). Les deux cantons d’Aubervilliers sont désormais dirigés par les communistes (Jean-Jacques Karman et Pascal Beaudet).
Maires
Liste des maires successifs [25].
Les maires de la Révolution française jusqu’en 1942
Les maires de 1942
De à Nom Poste au sein du parti
1942 1944 Pages
1944 1945 Armand Lavie
1944 1953 Charles Tillon PCF Fitter, membre de la résistance
1953 1957 Emile Dubois PCF
1957 1984 André Karman PCF Opérateur de machine à fraiser
1984 2003 Jack Ralite Journaliste du PCF
2003 2008 Pascal Beaudet PCF Enseignant
2008 2014 Jacques Salvator PS Cadre administratif
2014 2016 Pascal Beaudet PCF Enseignant
2016 2020 Meriem Derkaoui PCF Cadre administratif local
(Toutes les données ne sont pas connues)
Jumelage
L’hôtel de ville en 1908
Aubervilliers a des jumelages avec : [26]
Beit Jala, Palestine (depuis 1997)
Bouly, Mauritanie (depuis 1994)
Iéna, Allemagne (depuis 1999)
Population et société
Canal Saint-Denis près de l’écluse 2
Le canal Saint-Denis
Immigration
Voir aussi : Communauté chinoise à Paris
Lieu de naissance des résidents d’Aubervilliers en 1999
Né en France métropolitaine Né hors de France métropolitaine
63.2% 36.8%
Né en
France d’outre-mer Nés dans un pays étranger avec la nationalité française à la naissance1 Immigrés de l’UE-152 Immigrés hors UE-15
2.8% 2.3% 5.8% 25.9%
1 Ce groupe est composé en grande partie d’anciens colons français, comme les pieds-noirs en Afrique du Nord-Ouest, suivis par les anciens citoyens coloniaux qui avaient la citoyenneté française à la naissance (comme c’était souvent le cas pour l’élite autochtone dans les colonies françaises), et dans une moindre mesure les enfants nés à l’étranger d’expatriés français. Il est à noter qu’un pays étranger est entendu comme un pays ne faisant pas partie de la France en 1999, de sorte qu’une personne née par exemple en 1950 en Algérie, alors que l’Algérie faisait partie intégrante de la France, est néanmoins répertoriée comme une personne née dans un pays étranger dans les statistiques françaises.
2 Un immigrant est une personne née dans un pays étranger n’ayant pas la nationalité française à la naissance. Il est à noter qu’un immigrant peut avoir acquis la nationalité française depuis son arrivée en France, mais qu’il est toujours considéré comme un immigrant dans les statistiques françaises. En revanche, les personnes nées en France avec la nationalité étrangère (les enfants d’immigrés) ne sont pas répertoriées comme des immigrés.
Les Chinois ethniques de Wenzhou ont commencé à arriver à Aubervilliers dans les années 1980 et 1990 pour participer à l’industrie textile. En 2016, des manifestations de Chinois de souche ont eu lieu après l’attaque de plusieurs Chinois à Aubervilliers[27]. 4 000 Chinois de souche vivent à Aubervilliers depuis 2016[20].
Démographie
En 2017, la commune comptait 86 375 habitants[28].
Population historique
Année Pop. ±% p.a.
1793 1,900 —
1800 1,884 −0.12%
1806 1,946 +0.54%
1821 1,952 +0.02%
1831 2,213 +1.26%
1836 2,292 +0.70%
1841 2,551 +2.16%
1846 2,853 +2.26%
1851 2,611 −1.76%
1856 3,204 +4.18%
1861 6,098 +13.74%
1866 9,240 +8.67%
1872 12,195 +4.73%
1876 14,340 +4.13%
1881 19,437 +6.27%
1886 22,223 +2.72%
1891 25,022 +2.40%
1896 27,332 +1.78%
Année Pop. ±% p.a.
1901 31,215 +2.69%
1906 34,009 +1.73%
1911 37,558 +2.01%
1921 40,832 +0.84%
1926 48,053 +3.31%
1931 55,714 +3.00%
1936 55,871 +0.06%
1954 58,740 +1.29%
1962 70,632 +2.33%
1968 73,695 +0.71%
1975 72,976 −0.14%
1982 67,719 −1.06%
1990 67,557 −0.03%
1999 63,136 −0.75%
2007 73,699 +1.95%
2012 77,032 +0.89%
2017 86,375 +2.32%
Source : EHESS [29] et INSEE [28]
Logement
Les résultats du recensement de 2017 mené par l’INSEE montrent que la tendance à la hausse de la population se poursuit de façon spectaculaire puisque, au cours des dix dernières années, la population a augmenté de 17,2%, passant de 73 699 à 86 375 habitants[28]. Le nombre de logements a augmenté de 4 662 entre 2007 et 2017, soit 15,6%, et le nombre de logements vacants est passé de 1 713 en 2007 à 1 997 en 2017[30].
Entre 1982 et 1999, 43 000 personnes ont déclaré qu’elles viendraient vivre à Aubervilliers (68,1 % de la population en 1999) et, comme la population a diminué de 4 589 personnes au cours de cette période, on peut conclure que près de 48 000 personnes ont quitté Aubervilliers. On peut déduire de ces chiffres que seul un tiers de la population est stable[31].
La décennie 2000-2010 a été marquée par une nette relance de la démographie dans le sillage de la relance économique de la Plaine Saint-Denis. La migration dans la commune est devenue positive (+0,4% par an de 1999 à 2010) et s’est accompagnée d’une croissance du solde naturel (+1,75% par an)[30]. L’augmentation est particulièrement sensible dans le canton de la Villette, à l’ouest du Landy. Cette forte reprise rend nécessaire la construction conjointe d’une école (maternelle et primaire) de 2010 à 2014[32].
En 2010, Aubervilliers comptait 31 379 immigrés (soit 41. 2 % de la population de la commune – la plus forte proportion du département), dont 3 919 en provenance de l’Union européenne, 1 418 du reste de l’Europe, 11 313 du Maghreb et 6 810 du reste de l’Afrique[33]. Selon la démographe Michèle Tribalat, en 2005, environ trois quarts des jeunes de moins de 18 ans de la commune sont des étrangers ou des Français d’origine étrangère, principalement du Maghreb et d’Afrique subsaharienne[34].
Répartition des groupes d’âge
Répartition en pourcentage des groupes d’âge dans le département d’Aubervilliers et de Seine-Saint-Denis en 2017
Aubervilliers Seine-Saint-Denis
Tranche d’âge Hommes Femmes Hommes Femmes
0 à 14 ans 21,5 23,4 23,3 21,9
15 à 29 ans 21,1 20,9 20,3 20,1
30 à 44 ans 25,6 23,7 22,4 22,2
45 à 59 ans 18,6 17,6 18,7 18,3
60 à 74 ans 9,8 9,6 11,2 11,4
75 à 89 ans 3,2 4,3 3,8 5,3
90 ans et plus 0,2 0,6 0,3 0,9
Source : INSEE [28][36]
Économie
En termes économiques, Aubervilliers est la quatrième ville du département de la Seine-Saint-Denis avec 30 000 emplois et 2 444 entreprises[37] du secteur privé.
La ville dispose d’un réseau dense de PME représentant 25 % de l’emploi. Ces PME comprennent des laboratoires de recherche comme Rhodia (730 emplois[37]) et Saint-Gobain (400 emplois[37]), de grands établissements publics comme Orange S.A., la Documentation française, des services de transport comme La Poste, et les ateliers de la Villette comme le Métro de Paris et un grand dépôt de bus de la RATP.
77 % des emplois disponibles se trouvent aujourd’hui dans les services, les transports et le commerce de détail. Les activités industrielles sont présentes avec des entreprises telles que les lampes Aric, les ascenseurs Thyssen, Messier-Bugatti-Dowty, et Vesuvius plc. Les sièges sociaux et les services administratifs de grandes entreprises s’y sont également implantés : Rhodia, KDI, Motul, Lapeyre-GME (3 400 personnes[37]), et Zurich Insurance).
De nouvelles industries se sont développées ces dernières années :
Les télécommunications : (TelecityGroup, Interxion, Completel, etc.) et les services télématiques (Atos, FNAC Direct, Acticall, etc.)
Audiovisuel et cinéma : (Euromédia, Carrere Group, Studios d’Aubervilliers, Ciné-Lumières, Téléshoping, NPA, etc.)
Textile et mode (Kookai, Redskins, Hugo Boss, Afflelou, etc.)
Un autre signe de cette évolution a été le renforcement des activités de gros et d’import-export. Avec plus de 300 établissements concentrés dans les Entrepôts et Magasins généraux de Paris (EMGP) et également autour du Port d’Aubervilliers (quartier de la Haie-Coq), ce secteur est un nouveau pôle d’activité en fort développement. Les importations de la Haie-Coq sont des produits manufacturés bon marché de toutes sortes (textile, horlogerie, jouets, décoration, gadgets), généralement à partir de produits chinois, qui sont distribués dans toute la France. Le CIFA – Fashion Business Center est le centre de cette activité[38].
Culture et patrimoine
Patrimoine civil
L’ancienne fabrique d’allumettes (1904)Logo monument historique – rouge sans texte.svg au 124 rue Henri-Barbusse (aujourd’hui Documentation française) est enregistré comme monument historique [39].
Le quartier de la Maladrerie : Renée Gailhoustet a conçu le schéma directeur du quartier de la Maladrerie pour un millier de logements là où il y avait auparavant un « quasi-bidonville ». Le terrain de 9 hectares a été urbanisé en dix phases de 1975 à 1984 sous la supervision des architectes Magda Thomsen, Vincent Fidon, Yves et Luc Euvremer avec le concept d’un espace piétonnier principalement continu et des tailles de bâtiments variées par rapport aux immeubles de faible hauteur existants. En plus des toits verts, des patios et des jardins soignés, le projet a augmenté le nombre de passages couverts et de voies de service pour les habitants, ce qui était contraire aux stéréotypes de construction de l’HLM et sans référence à la division en îlots urbains. Outre une maison de retraite, des bureaux, des commerces, une crèche et un centre socioculturel (Espace Renaudie), il y a des ateliers d’artistes qui n’étaient pas prévus au départ[40].
L’école Le Corbusier, 1997-2003, agrandie et reconstruite par l’architecte Pierre Riboulet.
La tour de la Villette
Fort d’Aubervilliers
L’hôtel de ville contient quatre objets qui sont enregistrés comme objets historiques :
2 panneaux décoratifs dans la salle des commissions (1928 & 1931)Logo monument historique – noir sans texte.svg [41]
La peinture : Allégorie de la libération (1945)Logo monument historique – noir sans texte.svg [42]
Peinture monumentale : Allégorie de l’abondance et de la paix (1928 & 1931)Logo monument historique – noir sans texte.svg [43]
Peinture monumentale : Allégorie du travail (1928 & 1931)Logo monument historique – noir sans texte.svg [44]
L’héritage religieux
L’église Notre-Dame-des-Vertus (XVIe siècle)Logo monument historique – rouge sans texte.svg est classée monument historique[45]. L’église est le vieux centre d’Aubervilliers et elle a été construite sur un plan rectangulaire comme un marché couvert. La voûte de la nef est ornée d’une clef de voûte représentant la Vierge. Le clocher a été érigé en 1541 sous François Ier et la façade du bâtiment en 1628 lorsque Louis XIII a décidé de construire dans le style jésuite pour exprimer sa gratitude à la Vierge après sa victoire sur les protestants. L’église contient de nombreuses pièces qui sont enregistrées comme objets historiques :
Statue : Vierge à l’enfant (17e siècle)Logo monument historique – noir sans texte.svg [46]
Statue : Vierge à l’enfant (19e siècle)Logo monument historique – noir sans texte.svg [47]
Les vitraux ont été soufflés par une explosion dans la fabrique de poudre à canon du fort de La Courneuve le 15 mars 1918 et ils ont été refaits par l’atelier Charles Champigneulle. Beaucoup d’entre eux représentent les miracles de Notre-Dame des Vertus[48]. Ils sont enregistrés comme trois objets :
3 Vitraux (baies 3, 4 et 16) (20e siècle)Logo monument historique – noir sans texte.svg [49]
13 Vitraux (Baies 1, 2, et 5 à 16) (20e siècle)Logo monument historique – noir sans texte.svg [50]
Vitrail (St. Jacques & St. Christophe) (19e siècle)Logo monument historique – noir sans texte.svg [51]
Reliquaire et 2 statues (19e siècle)Logo monument historique – noir sans texte.svg [52]
La peinture : Sainte Marie de l’Incarnation (XIXe siècle)Logo monument historique – noir sans texte.svg [53]
Orgue à piédestal (1780)Logo monument historique – noir sans texte.svg [54] L’orgue à instruments de musique (1770-80) est l’œuvre de François-Henri Clicquot et est le seul instrument des Iles-de-France du XVIIe siècle dans le département. Il a été restauré en 1990 par les facteurs d’orgues Robert Chauvin, Louis Benoist et Pierre Sarelot. L’inauguration de la restauration a eu lieu en 1990 avec l’organiste Michel Chapuis et le contre-ténor Daniel Delarue [55] [56].
Partie instrumentale du piédestal d’orgue (1780)Logo monument historique – noir sans texte.svg [57]
Peinture avec cadre : Le Christ au jardin des olives (18e siècle)Logo monument historique – noir sans texte.svg [58]
2 Statues : Anges adorateurs (XVIe siècle)Logo monument historique – noir sans texte.svg [59]
Vitraux de l’église Notre-Dame-des-Vertus
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Installations
Éducation
Aubervilliers compte 14 jardins d’enfants, 15 écoles primaires, 5 collèges et 4 lycées. La ville compte également trois établissements privés et plusieurs institutions spécialisées[60], dont les collèges Diderot, Rosa Luxemburg, Jean Moulin, Gabriel Péri et Henri Wallon. Les lycées comprennent le Lycée Polyvalent D’Alembert, le Lycée d’enseignement général et technologique Le Corbusier, le Lycée professionnel Jean-Pierre Timbaud et le Lycée d’enseignement général et technologique Henri Wallon[62].
Liste des écoles et collèges à Aubervilliers
Fort School (école privée multilingue)
L’école Babeuf
L’école de Robespierre
L’école Françoise Dolto
L’école Jules Guesde
École Victor Hugo
École Jean Jaurès
École Jean Macé
École Joliot-Curie
École Edgar Quinet
École Paul-Langevin
École Wangari Maathai
École Notre-Dame-des-Vertus
École Maximilien-Robespierre
L’école Stendhal
École Jules-Vallès
École Eugène-Varlin
École de Taos Amrouche
École Charlotte Delbo
École Marc Bloch
École Angela Davis
École Anne Sylvestre
Pierre Brossolette
L’école Saint-Just
École Jean-Jacques Rousseau
École Paul Bert
École Jean Perrin
École Francine Fromond
École Gérard Philippe
École Jacques Prévert
École Louise Michel
École juive de Kehilat-Chne-Or
École intercommunale Maria Cesarès
Collège Diderot
Collège Rosa-Luxembourg
Collège Jean-Moulin
Collège Gabriel-Péri
Collège Saint-Joseph (Collège privé)
École et collège général et technologique Henri-Wallon
École et collège général et technologique islamiques de Réussite
L’école universelle d’Alembert
L’école générale et technologique Le-Corbusier
École professionnelle Jean-Pierre-Timbaud
Hôpitaux et cliniques
Hôpital européen de Paris La Roseraie
Centre Henri Duchêne
Hôpital du Clos Bénard
Centre de consultations médicales et chirurgicales de l’Orangerie
Polyclinique d’Aubervilliers
Sports
Athlétisme C.O.A.
Athlétisme CMA
Aïkido
Badminton, Auber’Bad
Basket-ball (AABB)
Bodybuilding
Boules Lyonnaises
Pont
Canoë en plein air CMA
Échecs
Escalade en plein air CMA
Relais créole sports et loisirs d’Aubervilliers
Cyclisme municipal d’Aubervilliers 93
Cyclotourisme
Danse – Salle de bal, Auber
Danse – Caraïbes, Colibri des Iles
Danse – Handicap
Danse – Hip-Hop, Ethnix Dream
Danse – Orientale (ACAS)
Danse – Salsa
Plongée CMA
Boxe anglaise – Boxing Beats
Escrime
Boxe Flash d’Auber. Boxe thaïlandaise
Football A.S.J.A.
Football F.S.G.T.
Football, F.C.M.A.
Gymnastique Sportive CMA
Handball CMA
Randonnées
Indans’Cité
Judo, Jujitsu CMA
Karaté club d’Aubervilliers
Karaté pour tous
Club de boxe kung-fu
Course à pied longue distance
Centre de remise en forme MMA
OMJA
Défi Paintball
Pétanque (Casanova)
Pétanque (Gabriel Péri)
Pétanque (Théâtre)
Culture physique CMA
Qwan Ki Do
Natation CMA
Gymnase féminin Top Forme
Tennis de table
Tennis
Totof Muay Thaï
Volley-ball détente Aubervilliers
Yoga et bien-être
Association sportive de la jeunesse d’Aubervilliers (ASJA)
Théâtre
Entrée du théâtre équestre Zingaro
Le Théâtre de la Commune a été l’un des premiers centres dramatiques nationaux établis dans les banlieues pendant plus de trente ans. Il est aujourd’hui dirigé par Didier Bezace qui a reçu en 2005 deux prix Molière, notamment pour la mise en scène de la pièce La Version de Browning.
Le Théâtre équestre Zingaro est dirigé par Bartabas [63] et est établi au Fort d’Aubervilliers.
Cinéma
Le Studio Cinema occupe le même bâtiment que le théâtre. Il est classé Art et Essai et dispose, en plus de ses programmes réguliers, d’un Festival pour éveiller les regards destiné aux jeunes.
Bibliothèques
Aubervilliers compte quatre bibliothèques, dont celles d’André Breton, Paul Eluard, Henri Michaux et Saint-John Perse [64].
Arts
L’Espace Jean-Renaudie est un centre d’arts visuels (Capa) dans le quartier de la Maladrerie.
Le Métafort d’Aubervilliers est situé au 4 avenue de la Divion Leclerc.
Les Laboratoires d’Aubervilliers proposent des résidences pour des projets de recherche artistique en danse, arts visuels, théâtre, cinéma et des projets interdisciplinaires. Il est situé au 41 rue Lecuyer [65].
La Villa Mais d’Ici est un centre culturel destiné à promouvoir les petites entreprises culturelles. Elle est située au 77, rue des Cités[66].
Le Conservatoire régional de musique, de théâtre et de danse d’Aubervilliers-La Courneuve est géré depuis 1974 en partenariat avec La Courneuve. Il forme 1 400 étudiants dans les disciplines de la musique, du chant, du théâtre et de la danse. Des productions d’opéra sont régulièrement montées, ce qui constitue un partenariat important avec les écoles et les organismes culturels du département et d’Ile-de-France[67].
Personnes notables
Personnalités historiques
J
Henri IV, roi de France, séjourne dans la commune pendant le siège de Paris en 1590.
Isaac La Peyrère, écrivain français, y est mort en 1676.
Léon Jouhaux (1879-1954), syndicaliste, a reçu le prix Nobel de la paix en 1951. Il découvre son militantisme en travaillant à l’usine d’allumettes d’Aubervilliers-Pantin en 1895 à l’âge de 16 ans[68].
Pierre Laval, ancien sénateur-maire d’Aubervilliers entre les deux guerres mondiales, grand collaborateur de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, chef du gouvernement de Vichy.
Charles Tillon, ancien député d’Aubervilliers. Résistant et membre du parti communiste français, il a été maire d’Aubervilliers à la Libération de la France.
Jack Ralite, sénateur communiste et ancien adjoint au maire d’Aubervilliers, il a été ministre de la santé sous François Mitterrand de 1981 à 1983.
Artistes
Madeleine Vionnet (22 juin 1876 – 2 mars 1975), créatrice de mode française, a passé son enfance à Aubervilliers
Jean-Baptiste Mondino (né en 1949), artiste et photographe de mode français, né à Aubervilliers
Isabelle Mergault (née le 11 mai 1958), actrice et réalisatrice française, est née à Aubervilliers.
Yasmine Belmadi (26 janvier 1976 – 18 juillet 2009), comédienne, a grandi à Aubervilliers et est enterrée au cimetière de Pont blanc.
Didier Daeninckx (né le 27 avril 1949), auteur français de romans policiers
Thomas Hirschhorn (né le 16 mai 1957 à Berne, artiste d’origine suisse
Virginie Ledoyen (née à Aubervilliers le 15 novembre 1976), comédienne
Samy Seghir (né à Aubervilliers le 29 juillet 1994), acteur
Fred Chichin (1er mai 1954 – 28 novembre 2007), musicien
Jacques Prévert (4 février 1900 – 11 avril 1977) a dédié à la ville d’Aubervilliers un long poème, qui fait partie de sa collection Paroles[69]. Il a également écrit une critique du film Aubervilliers (1945), réalisé par Eli Lotar.
Marcel Carné (18 août 1906 – 31 octobre 1996) a immortalisé la culture ouvrière dans son film Le jour se lève, (1939) où Jean Gabin joue le jour tragique d’un ouvrier[70]
Mano Solo (24 avril 1963 – 10 janvier 2010) a chanté Les Chevaux d’Aubervilliers, en référence au haut du Théâtre équestre Zingaro de Bartabas.
Pierre Perret (né le 9 juillet 1934) a dédié une chanson à la ville : Salut l’ami d’Aubervilliers.
Mireille Mathieu (née le 22 juillet 1946) a chanté Noël d’Aubervilliers.
Édith Piaf (19 décembre 1915 – 10 octobre 1963) a chanté Les Neiges de Finlande, texte d’Henri Contet 1958 ; Aubervilliers y est mentionné.
Philippe Clay (7 mars 1927 – 13 décembre 2007) a chanté Le Festival d’Aubervilliers.
Léo Ferré (24 août 1916 – 14 juillet 1993) a évoqué Aubervilliers dans sa chanson Monsieur tout-blanc.
Danièle Thompson (née le 3 janvier 1942) a tourné de nombreuses scènes de son film Le code a changé à Aubervilliers au printemps 2008.
Reynaldo Hahn (9 août 1874 – 28 janvier 1947) : Ciboulette, opérette en 3 actes, 1923, livret de Robert de Flers et Francis de Croisset, la troisième partie de l’acte 2 se situe dans « l’intérieur d’une ferme à Aubervilliers » en 1867. L’héroïne, appelée Ciboulette, était la fille de maraîchers locaux.
Sportifs
Fousseni Diabaté (né le 18 octobre 1995 à Aubervilliers), footballeur à Leicester City
Abou Diaby (né le 11 mai 1986), footballeur international français [71]
Mohamed Fares (né le 15 février 1996 à Aubervilliers), footballeur au SPAL
Fabrice Fernandes (né le 29 octobre 1979 à Aubervilliers), ancien footballeur
Ibrahim Tall (né le 23 juin 1981 à Aubervilliers, footballeur au FC Stade Nyonnais
Christophe Kempé (né le 2 mai 1975 à Aubervilliers), joueur international de handball français au Toulouse Handball
Steeve Elana (né le 11 juillet 1980 à Aubervilliers), footballeur à Gazélec Ajaccio
Martin Ekani (né le 21 avril 1984 à Aubervilliers), ancien footballeur du SCO d’Angers
Brice Jovial (né le 25 janvier 1984 à Aubervilliers), ancien international de football guadeloupéen
Loick Landre (né le 5 mai 1992), footballeur à Gênes
Geoffrey Malfleury (né le 12 avril 1988 à Aubervilliers), footballeur
Soni Mustivar (né le 12 février 1990 à Aubervilliers), footballeur international haïtien
Anatole Ngamukol (né le 15 janvier 1988 à Aubervilliers), footballeur au Stade de Reims
Kalidiatou Niakate (née le 15 mars 1995 à Aubervilliers), joueuse de handball
Edwin Ouon (né le 26 janvier 1981 à Aubervilliers), footballeur international du Rwanda
Guillaume Yango (né le 31 janvier 1982 à Aubervilliers), joueur de basket-ball
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