Avec l’entrée en vigueur de la loi sur les énergies renouvelables, vendre un logement énergivore est désormais révolu . Cette nouvelle donne pousse les propriétaires à investir dans des solutions conforts et écologiques pour améliorer leur diagnostic énergétique.
Le rôle du diagnostic immobilier
Les diagnostics immobiliers se sont démocratisés, notamment avec la mise en place du Diagnostic Performance Energétique (DPE) qui étudie la consommation d’énergie d’un bâtiment et sa production de gaz à effet de serre. Cet outil permet aux futurs acquéreurs ou locataires de prendre conscience de l’efficacité énergétique du logement et ainsi réduire les charges liées à cette consommation. Il peut également influeencer leur décision finale lors de l’achat d’un bien : un mauvais diagnostic peut faire fuir un acheteur potentiel.
De plus, d’autres types de diagnostics comme celui portant sur la présence d’amiante, l’assainissement ou le plomb ne sont pas négligeables car ils ont un impact sur la santé et l’environnement Les loueurs et vendeurs doivent donc impérativement présenter des diagnostics valides pour réaliser leurs transactions.
Vers un habitat bas carbone, un défi pour les propriétaires
Au-delà de la réglementation, on observe un fort intérêt pour le « bas carbone » consistant à consommer moins d’énergie, utiliser des matériaux faiblement émetteurs de CO2 et qui présente un confort optimal pour ses occupants. Améliorer le DPE devient donc une priorité pour les propriétaires.
Un enjeu environnemental et économique
Si la perspective de réduire son empreinte carbone et ses coûts de consommation d’énergie peut séduire tout acquéreur, quels sont les éléments qui rendent un logement « bas carbone » ?
Dans un premier temps, l’utilisation de matériaux d’origine naturelle et renouvelable comme le bois, la paille ou la terre crue permettent de stocker du carbone et utilisent peu ou pas d’énergie durant leur fabrication.
La conception bioclimatique favorise une architecture intelligente et bien adaptée au climat local pour améliorer le confort thermique. Ainsi, il est essentiel que les propriétaires travaillent sur des solutions telles que l’orientation sud du bâtiment (pour maximiser l’apport en chaleur), la protection contre le froid (via des murs épais et isolants) ou encore le recours à un système de ventilation efficace pour réguler la température et l’humidité intérieure.
-Il est également primordial de miser sur une isolation renforcée avec notamment des fenêtres double vitrage – voire même triple dans certains cas – et de choisir des équipements performants pour chauffer (chaudière basse température, pompe à chaleur) et éclairer.